7 JOURS AUX ILES FEROE, NOTRE ITINERAIRE COMPLET

6 JOURS DE VOYAGE AU JOUR LE JOUR

JOUR 1 : VAGAR - STREYMOY

Dès le lever du soleil, à 7h, nous faisons route vers le lac Sørvágsvatn. En chemin, nous contournons un lac calme, paisible, sans vent, ni pluie, avec des reflets miroirs à couper le souffle. Impossible de ne pas s’arrêter, nous faisons donc halte sur le bord de la route, et profitons de ce temps calme pour admirer ces beaux paysages.

En repartant, nous nous perdons un peu en essayant de trouver le début de la randonnée Trælanípan, et nous nous arrêtons au village  de Midvágur pour demander à un local de nous aider. Ce qui est bien, c’est qu’ils sont toujours aimables et souriants.

Conseil – randonnée Trælanípan : Une fois entrés dans le village de Midvágur par la route principale venant de Sandavágur, tournez à gauche sur la première route après l’église. Continuez tout droit pendant 300 mètres environ, puis tournez à droite, et continuez jusqu’à atteindre l’entrée de la randonnée. Il faudra environ compter 2h30-3h AR pour cette randonnée (10km) – 450 DKK soit 40€ environ pp. 

Sur le chemin, nous rencontrons nos amis les moutons.

La randonnée est assez simple, sans trop de dénivelé, et nous en prenons plein les yeux pour notre première matinée aux Iles Féroé. Nous sommes allés jusqu’au rocher perpendiculaire, Trælanípa, niché à 142 mètres au dessus de l’océan, qui lorsque nous en sommes au bout, nous donne l’impression que le lac est perché sur une falaise au dessus de la mer.

Nous avons fait l’erreur de nous arrêter là, et de ne pas continuer plus loin vers la chute d’eau Bøsdalafossur… nous nous en sommes malheureusement aperçu un peu trop tard !

De retour à notre voiture, nous devions directement enchaîner avec une seconde randonnée donnant vue sur le Drangarnir, mais nous avons préféré rester prudents et ne pas la faire, car il y avait trop de neige, et nous avions lu beaucoup, beaucoup trop d’articles disant que c’était une randonnée avec des passages difficiles. Cela a donc réduit considérablement notre planning de la journée !

Nous nous sommes donc dirigés vers le village de Gásaladur. Nous nous sommes arrêtés sur le parking du village, et avons marché à gauche de la chute d’eau Mulafossur pour avoir un joli point de vue de face. La chute d’eau est très connue aux îles Féroé, et elle est la seule attraction du village. D’ailleurs, pour la petite histoire, Gásaladur était le dernier village isolé des îles Féroé jusqu’en 2004. Pour y accéder, les gens devaient escalader la montagne, ou alors y aller en bateau ou hélicoptère. Depuis 2004, on peut y accéder en voiture, car un tunnel a été creusé sous la roche. 

Nous n’avons pas pu y aller en fin de journée, mais d’après de nombreux conseils, il est préférable de se rendre à la chute d’eau au coucher du soleil pour tenter d’avoir de jolies couleurs. 

Vers 15h, arrêt à Torshavn, la capitale des îles Féroé, et pause au café Paname. 

Avant de partir, nous nous sommes arrêtés à l’office tourisme afin d’avoir quelques informations, et grâce à l’un des conseillers, nous avons pris route vers le village de Kirkjubøur. Jolie surprise que ce petit village composé seulement de quelques maisons face à la mer, une petite église St Olav (d’ailleurs la plus ancienne encore en activité aux Féroé), et de la plus vieille maison de bois d’Europe.

Nous avons profité de la golden hour, et du beau temps pour nous promener au bord de l’eau en longeant le village, avant de rejoindre notre logement. 

JOUR 2 : STREMOY

Au saut du lit, premier réflexe : regarder le temps dehors. Coup de chance, il fait beau, on se dépêche, et hop, on file en direction de Saksun. Nous avions vu de jolies photos des maisons de ce village en amont, et on avait déjà hâte d’y être rien que pour ca… Pour nous y rendre, nous empruntons une très jolie route, mais recouverte de neige, nous faisons donc très attention. 

A notre arrivée, nous découvrons un joli village niché sur une montagne, et surplombant un lagon. Magnifique. Nous descendons de la voiture, sans savoir où nous marchons, car pas de route ni de chemin apparents, nous nous dirigeons vers la cathédrale. 

Au loin, nous entendons une personne crier, surement un berger à ses moutons. Surprise quand nous voyons l’homme comme fou furieux venir vers nous en tracteur. Furibond, il nous dit qu’il est interdit de marcher sur l’herbe, qu’on ne voit pas car l’épaisse neige recouvre absolument tout.

En discutant avec l’homme, une fois calmé, il nous expliquera que tout le monde prend ce chemin alors qu’il faut passer par la route coté falaise en arrivant au village puis se diriger vers la randonnée ut A Lonna, on ne le savait pas, demi tour donc pour faire les choses dans les règles.

Une fois garés au parking de la randonnée, nous descendons la route goudronnée pour commencer la rando. En arrivant au début de la randonnée, nous accueille un grand portic métallique, qui contrôle l’accès et encaisse le paiement obligatoire de 10€ par personne, seulement par CB, je m’y colle et je remonte chercher la CB, un panneau au niveau du parking pour annoncer la randonnée payante et l’obligation de régler en bas n’aurait pas été de trop !

Péripétie passée, nous voilà lancés en direction du lagon. D’en bas, nous avons une jolie vue sur le village, mais de face cette fois ci. Il faudra ensuite passer par un passage assez serré pour déboucher sur l’entrée du lagon et une belle plage de sable noir située entre deux grandes falaises. 

La randonnée est chouette, pas très longue et accessible à tous, par contre payer 10€ pour ça me semble très excessif !!!

A notre retour, nous nous arrêtons une dernière fois au village pour prendre quelques photos des jolies maisons en toit de chaume, et faisons route vers Fossá, la plus grande chute d’eau des Féroé (140 mètres, sur 3 niveaux). 

30 minutes de route plus tard, nous voilà arrivés. Vous devez vous garer sur le bord de la route, juste en dessous de la chute d’eau, et y accéder à pied en escaladant un peu. Personnellement nous avons fait le premier niveau, facile d’accès mais attention où vous mettez les pieds. En revanche, pour le deuxième et troisième niveau, il y a soit disant un track à suivre, mais nous ne l’avons pas trouvé ! Notre conseil : marchez, escaladez, mais faites attention ! 

La chute sera plus ou moins intense en fonction de quand vous y allez dans l’année. Beaucoup d’eau à la fonte des neiges, ou après de grosses pluies, et peu d’eau en saison sèche. Elementaire mon cher Watson !

Une fois que vous êtes à Fossá, on vous recommande fortement de faire le trajet jusque Tjørnuvík. Il s’agit d’un joli village situé à l’ouest de l’ile de Streymoy, entre deux montagnes, avec une jolie plage de sable gris noir, et de jolies vagues pour les surfeurs. Franchement graphique.

Nous avons visité le village et avons longé la côte à pied sur la gauche du village, avant que la pluie ne vienne s’abattre sur nous. Heureusement il était de toute facon l’heure de rentrer. 

JOUR 3: STREMOY - EYSTUROY

Pour ce troisième jour, nous décidons de visiter les alentours. Nous avions beaucoup entendu parler de la station météorologique de Sornfelli et de sa vue à couper le souffle. A seulement quelques kilomètres de chez nous, nous empruntons la route 50 Oyggjarvegur, très sinueuse et en altitude, avant d’arriver à l’intersection nous menant à la station. Et là… comment vous dire, même avec la plus grande volonté du monde, notre voiture ne serait jamais passée sur cette route complètement recouverte de neige. Coup dur, dommage, mais pas le temps de s’apitoyer, nous repartons dans la foulée.

Nous avions également repéré sur Google earth une jolie route à lacets à quelques kilomètres de là, tout en haut du village de Norðradalur, l’occasion de faire voler le drone et de prendre une chouette photo. Une fois arrivés, on pensait la malchance partie, mais pas vraiment… grêle, vent, pluie, neige, brouillard, un temps CATACLYSMIQUE. 20 minutes de patience ne suffiront pas, et en voyant le temps ne pas changer, nous décidons de quitter le spot.

Direction l’ouest de notre logement, en passant d’abord par Kvívík, avant de rejoindre le grand village de Vestmanna. Il n’y a pas grand chose à faire là bas, si ce n’est se balader dans le village. 

Si vous visitez en période estivale, de mai à septembre, des excursions en bateau sont organisées pour admirer les Vestmannabjørgini, falaises et grottes à l’ouest du village. 

Après avoir fait une pause déjeuner dans notre maison, nous partons cette fois au nord ouest de l’île d’Eysturoy pour visiter 3 villages particuliers. 

Le premier, Eiði, est réputé pour son terrain de football à la configuration très originale. Celui ci se « jette » presque dans l’océan. En effet, la vue, surtout vue du ciel, est dingue.

Le deuxième, Gjógv, à 25 minutes de route du premier, est l’un des plus jolis villages des Iles Féroé, selon nous. 

A vrai dire, nous avons eu de la chance (comme quoi, elle tourne vite), à peine arrivés, nous avons eu un joli arc en ciel juste en face de nous au dessus du village. Nous nous sommes ensuite dirigés à pied vers le port du village, très différent des autres ports, puisqu’il est en contrebas, à 200 mètres environ, niché dans une faille. Nous avons marché sur le côté gauche longeant la falaise, pour avoir un joli aperçu du village. Nous avons d’ailleurs croisé beaucoup de touristes dans ce village, fait assez rare pour être constaté.

Le troisième, Funningur, situé à 14 minutes de route de Gjógv, est intéressant pour sa randonnée Hvíthamar. Juste au dessus du village, sur la route reliant les deux villages, il y a un tout petit parking, qui vous permet d’accéder à ce sommet en seulement 10-15 minutes de marche. Apparemment, une fois au sommet, la vue est spectaculaire. On ne pourra pas vous dire ce que l’on en pense, car encore une fois, trop de neige, parking recouvert de neige, donc introuvable… On reviendra en été.

Et enfin, si le temps le permet, entre Eiði et Funningur, vous pouvez aller jusqu’à Slættaratindur, le sommet le plus haut des îles Féroé à 880 mètres d’altitude. A cause de la neige, nous n’avons malheureusement pas pu y accéder (on vous avait dit que le hors saison était risqué…)

JOUR 4: STREMOY - EYSTUROY

A force de ne pas pouvoir faire certaines randonnées à cause de conditions climatiques et des conditions d’accès, on constate le 4ème jour que nous sommes très en avance sur notre planning.

Nous en profitons donc pour nous poser à Tórshavn, prendre un café, essayer de trouver quelques souvenirs, et visiter Tinganes, qui est aujourd’hui un quartier, mais qui abritait auparavant les maisons du gouvernement. C’est le seul endroit de la ville qui nous a marqué, le lieu est bien entretenu, les maisons en toit de chaume sont très jolies. Pour le reste, rien de dingue.

Juste avant de quitter la ville et d’aller vers le nord, nous nous sommes arrêtés manger à Bitin, un petit restaurant au style nordique, juste à côté de l’office du tourisme. Très bon, et pas très excessif pour les îles Féroé (347 DKK, soit 45€ pour 4 tartines, et deux boissons). 

En décembre 2020, un tunnel sous l’eau sera terminé pour aller de Tórshavn au Sud de l’île d’Esturoy, ce qui vous fera gagner du temps. Nous avons, quant à nous, dû faire chemin inverse, et aller presque au Nord de l’île de Streymoy pour nous rendre sur l’île d’Eysturoy. 

A partir de là, nous sommes allés jusque Nes, à la pointe sud de l’île, et avons fait la randonnée partant du village et nous menant à Æðuvík. Randonnée sympathique, plutôt simple, même si le chemin n’est pas tracé. Un conseil, sur le parking, au point de départ, vous avez une fiche technique concernant la randonnée, lisez-la bien, prenez une photo si jamais pour palier au trou de mémoire en chemin, on vieillit tous…

Une fois la randonnée terminée et sur la route retour vers le nord de l’île, arrêtez vous au magasin Navia si vous le pouvez. Il s’agit d’une magasin de laine, très sympa si vous souhaitez ramener un petit souvenir (pelote de laine, pull, chaussettes, bonnet, gants…). 

Le soir, nous rejoignons notre second logement de la semaine, qui se trouve à Klaksvík.

JOUR 5: KALSOY - BORDOY

Pour ce cinquième jour, nous testons un nouveau mode de transport : le ferry. Direction l’île de Kalsoy (il vous faudra compter pour 2 personnes et une voiture 200 DKK, soit 30€ environ). 

L’île de Kalsoy est toute petite, et compte 150 habitants. L’île est composée de 11 vallées et il vous faudra emprunter beaucoup de tunnels (gratuits).

La durée du transfert en ferry est de 30 minutes, ce qui vous laisse le temps de sortir de votre voiture et d’admirer la vue sur les fjords, nous en avons même profité pour faire connaissance avec un groupe de jeunes danois. 

Une fois débarqués, nous faisons route vers le phare de Kallur, principale attraction de l’île. Pour accéder à ce dernier, il faut rejoindre le village de Trøllanes, tout au nord de l’île, se garer en bas, et randonner environ 1 heure pour atteindre le sommet. 

Nous avons eu peu de chance avec le temps au début de la randonnée. En effet, fortes bourrasques de vent, et neige ! Heureusement, nous n’étions pas seuls, et avons fait la randonnée avec le groupe de danois rencontrés dans le ferry, on a donc pu compenser par des rigolades et des discussions.

Le début de la randonnée grimpe, mais ca reste facile, en revanche, à un moment, à 10-15 minutes du phare, nous sommes arrivés face à une côte très pentue, enneigée, difficilement praticable. La moitié du groupe de danois, qui n’avait pas de chaussures adaptées a fait demi tour, et nous avons continué, difficilement mais surement. 

Une fois arrivés au phare, vue à 360 degrés et deux options à une patte d’oie: Prendre le chemin de gauche, dangereux, qui permet de marcher bien au delà du phare et d’avoir une vue sur le phare et sur le relief de l’île. Prendre le chemin de droite, moins risqué, avec de jolies vues mais peut être moins photogénique que le chemin de gauche.

Dans des conditions dingues, nous avons fait le choix de la sagesse en prenant le chemin de droite. Sur ce chemin, censé être le moins risqué, nous n’avons même pas pu aller jusqu’au bout. A flanc de falaise, avec un sol glissant, franchement compliqué dans ces conditions.

Demi tour pour revenir vers le phare donc, on commence un peu à accuser le coup en voyant ce chemin de gauche qu’on aurait vraiment voulu emprunter, mais on se fait forcément une raison.

Le retour est franchement pénible, nous glissons beaucoup, nous chutons aussi, on en a ri, peut être pour évacuer la frustration ! Il nous a fallu plusieurs minutes dans la voiture ensuite, chauffage à bloc pour se réchauffer et se sécher.

Le second point d’intérêt de l’île se trouve à Mikladalur et il s’agit de la statue Kópakonan, the seal woman. Cette statue représente la femme d’une légende connue des îles Féroé. Si vous avez le temps, le mieux est de descendre jusqu’à la statue et de là, vous aurez sur votre gauche une magnifique vue sur une cascade. 

Attention aux horaires du ferry, essayez de gérer au mieux votre planning sur place. Nous avons pris le ferry de 8h et nous avions le choix pour le retour, soit de prendre celui de 10h20, soit celui de 14h20. On ne comprend pas très bien le calcul de ces horaires.

10h20 est bien trop court, 14h20 est franchement trop tard à notre sens pour une si petite île. Résultat, nous avons attendu 2h pour le ferry retour… Si le temps est correct, vous pourrez envisager de pique niquer pendant la randonnée pour que le ferry de 14h20 soit parfaitement calé. 

JOUR 6: BORDOY - VIDOY

Pour notre dernière journée entière aux Iles Féroé, vous le devinez, pluie toute la journée.

A peine levés, nous enfilons nos imperméables et nous filons vers la randonnée Gongutùrur allant jusqu’au sommet de Klakkur. 

De notre logement, en voiture nous en avons seulement pour quelques minutes. Il vous faudra aller jusqu’à la fin de la route Niðan Horn, vous garer juste avant le petit lac, emprunter deux portillons, puis escalader avant d’arriver au sommet.

Nous avons trouvé la randonnée facile, malgré énormément de neige. En période estivale, elle doit donc être encore plus facile !

A cause du sol neigeux, nous n’avions aucun tracé, nous avons donc fait le parcours à l’aveugle, en ayant répéré le parcours la veille sur google maps et avec maps.me à notre disposition pendant la marche. La vue sur les îles voisines, et sur la ville de Klaksvik, tout au long du parcours est magnifique, à condition de ne pas avoir trop de brouillard !

Une fois arrivée au sommet, nous avons continué tout droit, pour aller au point culminant. Nous ne voyions pas à 1 mètre devant nous. Nous avons pris le risque d’attendre que la vue se dégage. Pendant 20 minutes, le vent balayait les nuages, puis les ramenait, comme un jeu de cache cache. Quand le ciel s’est enfin dégagé un peu plus longtemps que d’habitude, on a shooté autant que possible cette vue folle !

Nous ne voulons pas perdre de temps pour cette dernière journée, c’est pourquoi nous descendons à toute vitesse, parfois un peu trop vite, nos chevilles s’en souviennent, pour reprendre la route.

20 minutes de route plus tard, nous voilà à Viðareiði, joli petit village au nord des îles Féroé, sur l’île de Vidoy. Il pleut à torrents.

Nous nous garons sur le parking en face de l’église, pour pouvoir la prendre en photo, une fois que ce gros nuage sera parti, ou quand le temps changera subitement comme c’est toujours le cas depuis 6 jours. 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes, la pluie est de plus en plus intense. De notre voiture, nous voyons le parking de l’église se remplir et les gens aller à la messe du dimanche en courant sous la pluie. Quand ils ressortent, nous sommes toujours dans la voiture, à attendre.

Au milieu de la tempête, on trouvait quelques instants pour aller shooter 3 photos et revenir en courant à la voiture… 

Nous voulions faire la randonnée Villingadalsfjall, qui est apparemment très jolie, mais impossible avec ce temps, encore une fois.

A défaut, nous nous dirigeons vers Múli, sur l’île de Bordoy, en empruntant une jolie route et faisons la petite randonnée du village. 

Nous rejoignons ensuite l’île de Kunoy, que nous ne pourrons malheureusement pas visiter à cause du mauvais temps, et rentrons à la maison savourer un bon chocolat chaud en attendant le soleil prévu le lendemain pour notre dernière matinée. 

JOUR 7: VAGAR

Dernière matinée aux îles Féroé, notre avion est à 11h30, on veut donc en profiter à fond. Etant donné que nous logions à Klaksvík, il nous fallait se lever tôt pour avaler les 1h30 de route.

Grand soleil en ce jour 7, ca tombe bien nous avions repéré un coin sympa à visiter juste à côté de l’aéroport ! L’endroit semble encore assez peu connu, il n’y a pas de chemin tracé pour rejoindre le spot photo et trouver des infos pour le rejoindre a été un peu compliqué.

Il s’agit de Dunnesdrangar, un stack, autrement dit un pinacle de pierre détaché du littoral, assez impressionnant.

Pour y accéder, il faudra vous garer au plus près, soit au bout de la route à Svartafossi, passer un portillon, puis longer la petite rivière en la laissant sur la gauche, et continuer tout droit. La randonnée est très facile, attention cependant où vous mettez les pieds, car vous marchez sur de la « mousse » un peu piégeuse.

Une fois arrivés face à l’océan vous verrez Dunnesdrangar qui sort à plus de 70m au dessus de l’eau. Attention de ne pas trop vous approcher du bord pour prendre votre photo.

Après avoir passé 20 minutes à admirer la beauté du paysage, nous faisons chemin inverse vers notre voiture, avant de rejoindre l’aéroport.

RETROUVEZ TOUT NOTRE ITINERAIRE SUR GOOGLE MAPS

Comme vous le savez déjà peut être, on aime se servir d’outils tels que Google Maps ou Maps.me pour planifier nos voyages puis pour nous guider pendant nos randonnées et nos découvertes.

Cette fois, nous avons retracé notre itinéraire sur google maps, afin que vous puissiez y voir plus clair, et vous en servir si vous aimez utiliser les mêmes outils que nous.

En cliquant sur ce lien vous pourrez accéder à la page de notre carte des Féroé.

Vous pouvez également l’utiliser directement ci-dessous, en filtrant par jour d’itinéraire. On a aussi mis les hôtels et les lieux que nous avions noté mais que nous n’avons pas pu visiter.

Si vous voulez le fichier XML pour l’exporter sur une de vos applications, demandez le nous par message, ca sera avec plaisir!

LES FEROE, UN PAYS INCROYABLE A REDECOUVRIR PLUS TARD DANS LA SAISON

Sauf 1 journée, nous avons toujours pu esquiver les goutes et profiter de l’alternance pour pouvoir faire plein de choses aux Iles Feroé, et même si ce temps qui change souvent peut être fatiguant, nous avons eu de la chance de ne pas avoir de mauvais temps constamment. 

Le vrai problème, en Mars, aura été que plusieurs randonnées étaient inaccessibles à cause de la neige au sol, ce qui évidemment est très dommage car certaines des randonnées que nous n’avons pas pu découvrir semblaient vraiment magnifiques.

Il faut pour autant admettre que la neige au sol et sur les monts apporte quelquechose aux photos et à l’ambiance générale.

Si les prix sont assez élevés, les paysages méritent largement la dépense, nous avons trouvé des paysages magnifiques, des gens accueillants, et peut être un pays un peu plus préservé du tourisme, pour le moment, que sa grande soeur l’Islande, que nous n’avons jamais visité.

Nous avons vu les îles Féroé en période hivernale, notre prochain défi sera d’aller les visiter en période estivale !