Notre voyage aux Philippines a été planifié dans les moindres détails, et nous vous invitons à lire notre article plus général sur notre voyage, qui vous permettra de comprendre une telle planification était nécessaire, notamment eu égard à la durée de notre périple et à la complexité de gestion des temps de transport aux philippines.

Nous avons donc dû faire des choix, et si certaines destinations ont longtemps été remises en question, Bohol a été cochée dans les premières comme étant un « must do », et ce pour plusieurs raisons.

La première, c’est que Bohol est moins touristique (tout est relatif) que les convoitées El Nido, Coron ou bien encore Boracay. Pourquoi ? Après avoir visité Bohol, on doit vous avouer que la réponse nous échappe.

Alors oui, sur le papier, les plages n’y sont pas aussi incroyables que pour Boracay ou El Nido, mais pour les voyageurs que nous sommes, Bohol permet de faire énormément de choses différentes, et plus on fait de choses qui ne se ressemblent pas, plus nous sommes heureux, et à Bohol, nous avons été servis.

Nous sommes restés exactement 3 jours à Bohol, ce qui est un peu court par rapport à notre programme et aux richesses de l’île, à refaire nous resterions certainement un jour de plus, mais 3 jours seront suffisants si vous vous limitez aux endroits les plus connus de l’île.

Ces endroits les plus connus, quels sont-ils ? D’abord, il y a Tagbilaran, mais personne ne la visite vraiment, ensuite Bohol, c’est 2 choses très connues, l’île de Panglao, avec notamment Alona Beach, et les chocolate hills & ses tarsiers. La majorité des gens s’arrêtent à ces 2 choses. Si tel était votre cas, 3 jours seront suffisants. 

Nous ne voulions pas nous limiter à 2 activités/lieux populaires, et avons choisi de visiter également la province d’Anda, à l’extrême Sud Est de l’île, sans aucun regrets au contraire. Si nous avions eu plus de temps, nous aurions également aimé découvrir les îles de Balicasag et de Siquijor qui ne sont pas très loin de Bohol mais nous avons du faire des choix.

Jour 1, hôtel atypique, superbe plage, ferme de coco et vers luisants.

En arrivant à Tagbilaran, la plus grande, ou plutôt la seule vraie ville de l’île, nous sommes frappés par la chaleur étouffante. Arrivés aux Philippines la veille au soir, nous avions deviné à la moiteur de la nuit, que les journées seraient lourdes, mais les premières heures dans les pays du Sud Est sont toujours surprenantes.

En chanceux que nous sommes, nous n’allons pas rester longtemps exposés à cette chaleur suffocante, car Claudia aperçoit, sur la plus belle pancarte de toutes les pancartes de l’aéroport (sans mentir !) nos deux prénoms. Nous avons choisi un hôtel légèrement excentré et en hauteur par rapport à la ville, et l’hôtel nous a en conséquence affrété une navette privée qui, après 20 mns de route et de bouchons dans la ville, au milieu des Jeepneys et des Tricycles, qui sont des moyens typiques de locomotion locaux qui ressemblent à un jeep-bus pour l’un et à un tricycle sorti du passé pour l’autre, s’engouffre dans une toute petite rue très abrupte et arrive face à une immense porte d’entrée absolument superbe, nous voici arrivés au Peacock Garden.

L’éloignement, l’ambiance, l’infitiny pool, la vue sur le large et sur Panglao Island avaient très rapidement éteint toute la concurrence des hôtels trop urbains du cœur de Tagbilaran, et nous savons dès les premiers instants au Peacock, que nous avons fait le bon choix. Le personnel est aux petits soins, notre chambre donne sur la piscine, et nous nous voyons en plus offrir un massage en amoureux !

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Le ciel semble chargé d’orages, et nous décidons de patienter avant de sortir en ville. Nous préférons profiter de la piscine et du massage directement et après un petit déjeuner de bonne qualité dans le restaurant de l’hôtel et un passage par l’accueil pour commander un scooter que nous allons utiliser pendant 3 jours.

Après avoir lézardé pendant 2h, et s’être fait chouchoutés, nous reprenons des forces et enfourchons notre scooter, direction Panglao Island, à 20 mns seulement en scooter.

C’est la première fois que nous allons rencontrer… le climat philippin. L’air est chaud, le soleil brille, nous sommes à mi-parcours, quand tout à coup, un orage dingue éclate, et nous sommes complètement trempés, au beau milieu de la route. Nous nous arrêtons 5 mns, repartons 5 mns, et rebelotte, et ce pendant plus de 45 mns, on se regarde pour tenter de positiver, mais le voyage commence mal…

Nous profitons d’un arrêt de la pluie pour rejoindre Dumaluan Beach, où nous payons le premier d’une longue série de ces frais inventés pour les touristes, ici 75PHP (1,25€) pour garer son scooter près de la plage. Cette plage est originale, assez courte, pas forcément très jolie avec le mauvais temps, mais remplie de locaux, qui font tous ou presque exactement la même chose ; Réunis dans une cabane au bord de la plage, ils partagent un cochon entier dressé devant la cabane sur une grande table, c’est une spécialité du pays, et nous avons été invités par plusieurs familles à les rejoindre pour manger un morceau avec eux en attendant la fin de la pluie, revenue aussi vite qu’elle avait disparu. Après quelques refus, nous avons accepté face à l’insistance d’une gentille grand-mère, et avons égayé la curiosité de pleins d’enfants philippins, aux sourires désarmants.

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Nous reprenons ensuite la route et nous nous arrêtons à la Bohol coco farm, où nous prenons des photos autour d’immenses cocotiers, et achetons de l’huile de coco pour une somme ridiculement basse.

Avant dernière étape de notre journée, Alona Beach, où le parking est à nouveau payant, mais personne ne vient nous réclamer quoi que ce soit, alors nous laissons notre scooter et descendons par une petite rue avec quelques restos et magasins pour rejoindre la plage. Chanceux, nous profitons de plus de 2h de soleil pour shooter la très jolie plage, sur laquelle peu de gens se sont installés, la faute à un temps capricieux qui aura sans doute eu raison de leur envie de venir, tant mieux pour nous et pour nos photos 🙂

Nous profitons de ce moment pour goûter aux glaces de The Buzz Cafe, dont celle à l’Ube, qui est un légume qui de l’extérieur ressemble à une patate douce, avec une chair violette très originale. Nous sommes littéralement tombés amoureux de l’Ube, dont nous avons gouté toutes les adaptations culinaires pendant 15 jours, beignets, glaces, gâteaux, chips, bref que du bonheur, goûtez y, c’est vraiment très bon.

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Pris par le temps, nous abandonnons l’idée de découvrir les grottes de Hidagdanan (125PHP par personne) car nous devons rejoindre Tagbilaran, où nous allons découvrir en canoé, grâce à Kayak Asia (45$ tout inclus avec le repas, le transport et l’activité), une colonie de vers luisants qui lorsque la nuit tombe, créent une superbe toile de lumière que les gens viennent admirer, sans faire de bruit, au rythme de l’eau. Ca a été un super moment, dont nous n’avons pas de photos, car le combo peu de lumière, dans un canoë instable et en mouvement a donné des résultats catastrophiques, à vous de le vivre par vous-même !

Une journée se termine, et si nous avons apprécié visiter Panglao et voir les vers luisants, le temps nous inquiète, surtout que le lendemain, nous allons nous lever au milieu de la nuit pour aller découvrir l’un des emblèmes des philippines, les chocolate hills, on croise les doigts, et nous nous endormons instantanément dans notre chambre grand luxe.

Jour 2, Les incroyable Chocolate Hills & les minuscules tarsiers.

Il est 4h du matin, le décalage se fait sentir mais il est hors de question de laisser passer l’opportunité de voir le soleil se lever sur les chocolate hills.

Les chocolate hills sont un ensemble de collines plus ou moins grandes, qui se devinent jusque très loin à l’horizon, et offrent une panorama hallucinant et unique en son genre, nous n’avions jamais vu d’endroit similaire lors de nos précédents voyages.

Au fil des saisons, ces collines s’ornent de vert ou de brun suivant l’état de la végétation les recouvrant, et ressemblent ainsi parfois à des pépites de chocolat que l’on aurait parsemé depuis le ciel un peu partout sur l’île de Bohol, la forme est exactement celle des hersheys pour ceux qui ont eu la chance d’en gouter à NYC ou ailleurs.

Pour voir les chocolate hills, une infinité de solutions, à vous de vous balader et de les voir sous toutes leurs angles, mais deux solutions officielles existent et vous permettent d’avoir une vue imprenable sur les hills.

La moins connue se trouve à Sagbayan Peak, à 50 kms de Tagbilaran. Nous ne nous y sommes pas rendus, mais il parait que faire les deux est intéressant car les perspectives sont différentes. Surtout, ce point de vue serait moins prisé que le chocolate hills lookout, qui peut être envahi en milieu de journée.

La plus connue, car certainement la plus jolie malgré tout, se trouve entre Batuan et Carmen. Ouvrez l’œil, une petite route à droite vous permet d’arriver à un check point où vous devez payer un petit montant pour accéder au site. La route monte fort, et le paysage se dévoile petit à petit, jusqu’à votre arrivée au niveau d’un parking, où on vous demandera à nouveau de payer quelque centimes d’euros. En arrivant dans la nuit, nous n’avons pas eu à payer la première entrée, et avons simplement tipsé l’homme et son gilet en quittant le parking des scooters (50PHP).

Nous avons entendu aussi que depuis Tagbi, les taxis et autres transports vous déposent au guichet, et que vous devez ensuite payer pour qu’un scooter vous dépose aux pieds des escaliers, mais nous n’avons pas pu vérifier cette information.

Se dressent désormais devant vous, une pente aux degrés alcoolisés et plusieurs dizaines de marches, vous y êtes presque, comme des gosses on a avalé les marches 2 à 2 par hâte de voir les chocolate hills, comme un soulagement après notre drôle d’aventure au milieu de la nuit.

Car rejoindre les chocolate hills n’aura pas été de tout repos. Lever de soleil programmé à 5h30, nous voici tels des pilotes du 24h du mans, sur notre scooter, prêts à avaler les kms de piste. 200m plus tard, nous comprenons que notre feu avant a lâché la veille, et que nous ne verrons pas à plus d’1 m de distance.

Imaginez la scène : Nuit noire, des lumières sur la route principale (et encore), des chiens errants qui traversent absolument partout, des vaches (oui oui !) sur la route, et bientôt une route de montagne pleine de virages et de pièges, et nous, Madame, un flash de téléphone dans chaque main, en train d’essayer d’éclairer le plus loin possible, et Monsieur, suant à grosses gouttes de peur de tomber ou de percuter un animal, pas la plus belle expérience de notre roadtrip…

Au bout de 25 mns, et alors que nous allons jouer à pile ou face la décision de rentrer ou de poursuivre notre route, nous voyons nous dépasser la première voiture de la nuit, en plein phare. Nous décidons de la suivre à la culotte, en faisant confiance à sa conduite, jusque les hills, coup de chance !

Nous vous encourageons à nouveau à vérifier au moment de la location mais également chaque matin, que tous vos équipements fonctionnent, pour éviter une telle galère.

Les marches des hills sont donc presque un plaisir, et nous arrivons rapidement au sommet de la colline, le lever de soleil est timide, dommage, mais le jour se lève rapidement, et la rencontre de la nuit et du jour crée une sorte de brume qui vient embrasser certaines collines, c’est juste incroyable, et en plus vous savez quoi ? Nous sommes seuls devant ce panorama depuis plus d’une heure, nous qui pensions rencontrer des photographes et des voyageurs, personne, on pose les appareils, on passe par-dessus les barrières (ca sera notre secret !) et on s’allonge dans l’herbe, c’est tellement rare d’avoir un endroit aussi incroyable rien qu’à nous qu’on veut juste savourer.

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On prend ensuite tout un tas de photos, et lorsque le jour s’est complètement levé, et alors que les premiers visiteurs arrivent, nous quittons cet endroit magique, avant que des bus entiers débarquent, nous voulons retenir un lieu déserté.

Etait-ce le meilleur moment de la journée ? Pas sûr, et en même temps, nous voulions à tout prix faire au moins le sunrise ou le sunset sur place. À vous de voir suivant votre planning et la lumière que vous recherchez, les chocolate hills sont magnifiques quoiqu’il arrive, et notre début de matinée sur place nous a donné une belle lumière sans contre-jour.

De toute façon, et comme le panorama s’étend à des kms au loin, il faut compter sur la chance pour avoir un temps parfait qui permette justement d’apercevoir l’horizon, alors pourquoi pas essayer de se rendre à l’un des points de vue à plusieurs moments de la journée, comme au sunrise puis en fin de matinée, ou en milieu d’après-midi et au moment du sunset par exemple, en occupant votre entre deux par la visite d’un sanctuaire de tarsiers, de la man made forest, etc. En y repensant nous serions bien retournés voir comment était la lumière quelques heures plus tard.

Nous rebroussons chemin pendant quelques kms, et nous nous arrêtons au Tarsier Conservation Area, qui n’est pas encore ouvert (9h). Avant toute polémique, sachez que ce lieu ne serait pas le plus précautionneux vis-à-vis des tarsiers, et il est souvent recommandé de plutôt visiter le Tarsier Sanctuary, plus proche de la ville de Corella et donc de Tagbilaran. Malheureusement, nous n’allions pas emprunter cette route, car nous coupions à travers en direction du Sud pour récupérer nos affaires et partir ensuite tout à l’Est de l’île.

Selon les rumeurs, Tarsier Sanctuary prendrait plus soin de l’écosystème et de la santé des tarsiers, ce qui n’est évidemment pas négligeable, ce pourquoi nous préférons le préciser.

Pour 60 PHP par personne (1€), vous entrez dans une petite forêt, au départ de laquelle un « guide » vous attend, pour vous montrer où se trouvent les tarsiers, car si après quelques minutes, votre vision s’aiguise, sans une aide de départ, repérer un tarsier n’est pas si facile !

À ce stade de l’article, soit vous savez ce qu’est un tarsier, soit vous êtes énervés de ne pas encore avoir eu d’explication, alors voici : Un tarsier est une espèce endémique aux Philippines, qu’il est très difficile de décrire. L’animal est un mix de singe, de rat, de lémurien, dont la taille ne dépasse pas 20cm lorsqu’il est replié sur lui-même dans un arbre. La particularité du tarsier est d’avoir d’immenses yeux!

Malheureusement, l’espèce est en danger, et il ne resterait aujourd’hui que très peu de tarsiers en liberté aux philippines. La grande majorité se trouve désormais dans ces sanctuaires et parcs, qui sur le papier, en prennent soin et les protègent. Ainsi, il vous est demandé de ne pas faire de bruit, ou d’utiliser le flash, car le tarsier est un animal craintif, qui lorsqu’il est soumis à un stress trop fort, peut choisir de se suicider !

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Face à notre premier tarsier, nous sommes ébahis par sa taille, on se rend difficilement compte d’à quel point ils sont minuscules. Nous mettons notre trépied en place calmement et shootons le petit animal dès que celui-ci ouvre ses grands yeux et se déplace très lentement.

Nous en voyons 8 au total, certains bien cachés, d’autre si bien exposés, sans aucune branche ni végétation autour d’eux, que l’on ne peut s’empêcher de se demander si ils n’ont pas été placé à des positions qui permettent à tout le monde de les voir, nous n’aurons jamais la réponse, en tout cas nous vous conseillons vivement de visiter l’un de ces endroits, nous adorons les espèces endémiques qui ont un coté légendaire, le fait de n’être présent naturellement qu’à un endroit du globe reste inexplicable (quoique) et donc mystique, et rien que pour ça, le tarsier vaut son pesant de cacahuètes.

Quelques kms plus loin, nous faisons un arrêt à la man made forest, qui comme son nom l’indique, est une forêt créée par l’homme, que nous avions mis sur notre wish list grâce à Lost Leblanc, un voyageur canadien qui fait des vidéos dingues sur youtube. Alors non, ce n’est pas naturel, mais c’est quand même magnifique !

Puis, nous terminons notre visite de la région par une rapide passage sur les ponts en bambou de Sipatan et sur les bords de la rivière Loboc, sur laquelle les amateurs pourront faire une balade en bateau, pour 450PHP par personne avec le lunch.

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Toujours sur un rythme effréné, nous avalons les kms qui nous séparent du Peacock, qui nous laisse gentiment la possibilité de laisser un gros sac à l’hôtel et de passer le récupérer à notre retour d’Anda. Après coup, ils nous ont surement sauvé la vie tant nous avons déjà galéré avec un gros sac à deux sur un scooter.

3h de scooter, quelques églises, plages et marchés locaux plus tard, nous arrivons à l’entrée de la ville d’Anda, beaucoup moins visitée par les touristes, notamment à cause de la distance depuis Tagbilaran ( 115 kms ). Nous payons 20 PHP pour entrer dans la zone de réserve et rejoignons notre hôtel, pardon havre de paix, non pardon petit paradis serait plus adapté, le Amun Ini.

Barbotages à la piscine et à la plage privée, discussions avec les propriétaires du lieu et avec des retraités français habitués du restaurant, la fin de journée est relaxante, et nous mangeons un repas superbe avant d’aller nous coucher tôt, rincés.

Jour 3, Du rêve d’Anda, ricefields & plage privée, à la réalité de Tagbilaran.

Levés aux aurores, nous descendons à la plage, où nous sommes bien évidemment seuls, pour profiter des premières lueurs du jour. En tenue pour la journée, nous allons prendre notre petit déjeuner, et à nouveau, un régal, si aux philippines la nourriture n’a pas toujours été à notre gout, Amun Ini a certainement été l’endroit où nous avons le mieux mangé sur 15 jours.

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Pas le temps de trainer, nous sommes déjà sur notre scooter, pour parcourir les 40 kms qui nous séparent des Can-Umantad falls et des Candapdapan ricefields. Sur notre route, des collines, des rizières, des locaux souriants et leurs bœufs, bref nous mesurons à quel point les kms parcourus dans un pays vous permettent de vous éloigner toujours un peu plus de la « société » et de vous rapprocher de l’humain. Nous nous perdons un peu en route, et nous vous conseillons de vous arrêter en chemin et de demander aux locaux où se trouvent les lieux que vous cherchez, ils sont contents d’aider, et vous perdrez moins de temps que nous qui sommes allés beaucoup trop loin plusieurs fois pendant notre séjour, avant de comprendre qu’ils étaient heureux de nous venir en aide. Pour les falls et les rizières, l’endroit n’est presque pas indiqué, et surtout, vous fait sortir de la route principale, pour vous engager sur un chemin de terre pendant pas loin de 30 mns, sur lequel il vous faudra faire preuve de prudence, mais vous serez récompensés à l’arrivée, et même pendant le trajet.

Car c’est ici, que nous allons vivre l’un de plus jolis moments de notre roadtrip. Nous traversons ce qui ne sont même pas des villages, quelques maisons le long d’une route fatiguée, desquelles jaillissent la vie, des enfants, partout, qui nous offrent des sourires sincères remplis de respect et d’amitié, et des saluts à tous bouts de champ, on se prend au jeu, on oublie presque que nous venions pour rejoindre les rizières et les chutes d’eaux, lesquelles allaient aussi être une très jolie surprise.

Nous nous attendions à un bel endroit, mais nous n’avions pas vraiment trouvé d’infos sur internet, un forum disait que lieu valait la visite, et effectivement les rizières étaient incroyables, pour nous seuls, certainement rien à voir avec les rizières de Banaue au nord du pays, mais des belles rizières à étages avec des cabanes en bois, magnifique. Quelques mètres supplémentaires, une gamelle évitée, et nous voici au sommet du chemin qui descend vers la chute d’eau. Ici aussi, une petite dame attend pour encaisser les 50PHP d’entrée dans la zone. 15 mns de marche, et nous arrivons à la base d’une immense chute d’eau, où nous nous baignons, et où nous prenons un paquet de photos. L’eau crée des toboggans et toutes sortes de bassins, nous aurions pu y passer la journée si nous n’avions pas été pris par le temps (encore et encore, l’un des vrais points noirs de notre voyage aux philippines).

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Nous traçons rapidement sur le chemin retour, en direction de l’hôtel pour en profiter pendant l’après-midi. Chanceux, le beau temps fait son apparition, et nous profitons de la piscine avant de prendre notre équipement et d’aller faire du snorkeling à quelques mètres seulement de la plage, où résident notamment des dizaines d’étoiles de mer. Nous étions dans le rush, mais l’hôtel propose aussi des sessions de plongée et de snorkeling à quelques minutes en bateau de la plage, avec parait-il, des fonds transparents et plein de petits poissons multicolores.

Nous quittons avec regret notre hôtel et la région, où nous serions bien restés une demi-journée supplémentaire. Passage par le Cabagnow hole, un énorme trou d’eau au milieu de nulle part, encore un joli caprice de la nature, et partons pour 3h de route, récupérons nos affaires et les déposons à notre hôtel pour la nuit, choisi uniquement pour sa proximité avec le port de Tagbilaran, d’où nous partirons le lendemain, le 717 Cesar Place Hotel.

Première mauvaise surprise, en arrivant 5h après l’heure de check in, notre chambre n’est pas prête, la personne à l’accueil est désagréable, et quand enfin notre chambre est disponible, la chaleur à l’intérieur est à la limite du supportable, la douche coule partout dans la chambre, évitez absolument cet hôtel, nous vous épargnerons la parodie de petit déjeuner le lendemain matin. Alors oui, c’est peu cher, mais il y a des limites, nous avons dormi au Red Planet le soir de notre arrivée à Manille, pour le même prix, avec des prestations bien supérieures.

Nous nous échappons de notre chambre pour aller manger à Persona Mesa, où nous mangeons un superbe repas, avec des recettes locales servies dans un décor moderne et épuré, belle expérience.

Le lendemain matin, nous prenons le bateau pour Cebu (520 PHP par personne, 9€) on avale des cachets pour le mal de mer (voir notre expérience à Bali) et c’est parti pour 2h, on ne parlera pas des frais au port, et des locaux qui essayent de nous forcer à payer pour porter nos valises, tout cela en parfaite concertation avec les gens de la sécurité alors que c’est clairement inscrit que les porteurs sont facultatifs…

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Bohol, à l’heure du bilan.

5 demi-journées, 3 pluvieuses, dont 1 absolument dantesque par moment. La météo est primordiale quand vous voyagez, et malgré que nous ayons analysé le meilleure période pour partir aux philippines, et que nous ayons réservé nos 15 jours en conséquence, nous n’avons pas eu beaucoup de très beau temps, comme vous le verrez dans les prochains articles.

Alors évidemment ça compte, parce que tout est moins joli quand il fait gris, le sable est moins brillant, la mer moins bleu vert, bref c’est dommage, car si on oublie le temps capricieux, l’île de Bohol est vraiment très jolie, et offre une diversité de paysages et d’activités qui est très agréable si vous aimez voir plein de choses différentes.

Un gros coup de cœur pour les rizières et les chutes d’eau d’Anda, tant pour l’endroit que pour les enfants que nous avons rencontré sur cette route sinueuse au cœur de ces petits villages philippins.

3 jours sont suffisants sur un rythme très dense et en faisant des impasses, 4 jours sont optimaux pour profiter de chaque endroit sans pour autant s’attarder, car les philippines sont un nid à petits paradis, d’ailleurs, après Bohol, nous avons rejoint Cebu, vous venez ?

L’aventure continue

Les Amoureux Voyageux


Claudia & Jeremy - Amoureux Voyageux

On se balade, on grignote, on photographie et puis on vous raconte !

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