En 2015, on avait découvert l’Austalie et la Nouvelle Zélande, pendant environ 1 an. C’était la fin de nos études Bac+5, on était partis avec 5’000€ chacun, on avait acheté une voiture, notre maison, et on avait parcouru l’Australie.
De superbes rencontres, des boulots qu’on aurait jamais pu faire ailleurs, des nuits glaciales en Tasmanie aux nuits suffocantes à Darwin, des nuits courtes à cause des allemands à coté de notre voiture aux nuits courtes pour aller travailler à 5h du matin pour récolter les raisins, on s’était sentis plus que vivants, c’est un feeling difficile à expliquer, on roulait sans but, on roulait sans cause, on roulait et puis c’est tout.




Le retour d’Australie en 2016, des questions et des défis
Le retour avait été très difficile à vivre, pour tous les deux, les 6 premiers mois de 2016 ont été terribles, on avait retrouvé nos proches, mais on s’était perdus, nous-mêmes d’abord, et nous deux aussi, avec en point d’orgue un mois de Juillet 2016 au cours duquel on avait du tous les deux prendre du recul sur notre relation pour savoir ce qu’on voulait vraiment.
On avait évoqué le blues du WHV sur un article spécial, dont les lecteurs avaient dit du bien parce qu’ils ressentaient parfois, au moins dans les grandes lignes, les mêmes maux que nous, car tous avaient ressenti cette plénitude pendant leur WHV, et ce malgré les galères rencontrées dont on s’amuse tous aujourd’hui.
Alors voilà, en rentrant en 2016, Claudia avait voulu repartir. Jeremy avait aussi cette envie de repartir aussi vite, qui se confrontait très fort à son envie de trouver un emploi, de se faire violence, de prouver qu’il pouvait trouver un job, gagner un salaire après ses études, rendre fiers ses parents, se prouver à lui-même qu’il pouvait lui aussi reussir sa vie, ou plutôt avoir la vie que l’usage considère réussie, on accentue volontairement le trait pour vous admettrez que l’idée se rapproche du modèle suivant :
Etudes longues – Emploi avec responsabilités et grandes plages horaires – Couple – Achat immobilier – Animal – Mariage – Enfant – Enfant – Evolution professionnelle – Enfant ? – Investissement immobilier sur la côte – Superbe poste avec beaucoup de K€ – Petits enfants – Retraite – Mort.
Jeremy voulait, avant de repartir où que ce soit, essayer de savoir si il était capable de trouver un bel emploi dans lequel on lui fasse confiance. Comme un défi.
Encore des études, puis le passage à l’âge adulte, la « panacée », Paris
Il savait aussi que ce ne serait pas dans son domaine de formation, le Droit, qui appréhende encore avec quelques difficultés l’idée de partir 1 an pour vivre de douches froides et de jobs de nettoyeurs de salle, puis de revenir trouver un emploi.
Alors on est partis habiter un an à Lyon, où Jeremy a suivi une dernière année d’études dans une grande école, avec une spécialisation dans les Achats, pendant que Claudia a accepté de le suivre et a trouvé quasi instantanément un emploi dans le management événementiel.


Au moment de trouver un emploi, Jeremy n’avait pas hésité longtemps et avait répondu positivement à l’aventure proposée par Bouygues Construction dans les Achats techniques, à Paris.
Joli salaire, belle entreprise du cac 40, statut de cadre, appartement cosy, et deux emplois à responsabilités, la machine était bien lancée, la vie d’adulte.


Une offre d’achat refusée comme élément déclencheur du projet TDM
Monsieur signait un premier contrat de stage en Mai 2017, puis un CDI en Novembre 2017. C’était la première fois qu’on touchait deux salaires en même temps, et il était donc temps de profiter de Paris, des restaurants, des sorties, de tout ce que cette ville a de chouette à offrir, bien au-delà des seuls embouteillages et autres problèmes de transport.
Pendant 1 an, on a vécu notre meilleure vie, on a mis 0 de coté tous les mois, on achetait ce qu’on voulait, on sortait 4 fois par semaine au restaurant, bref, on profitait de nos premiers salaires communs et on adorait ca, il faut le dire.


Et puis, au bout d’un an, on s’est dit qu’il fallait arreter de passer nos salaires dans une location, on allait chercher à acheter. On avait un bel apport, et on pouvait rajouter chaque mois une belle somme mensuellement, de quoi viser un bel arrondissement, ou à défaut une jolie ville de la petite couronne. On a visité plusieurs logements, et on a flashé sur un appartement à Boulogne, ancien, dans son jus, authentique, charmant, chaleureux, deux chambres, il avait tout, un bijou.
50m2, 530 000€, 25 ans d’emprunt à 1400€ par mois. On a fait une offre, à 492 000€, comme ca sur un coup de tête. Quelques jours plus tard, on recevait une contre offre à 497 000€.
Cet épisode a chamboulé Jérémy, qui alors qu’il se sentait plutôt bien dans sa vie de tous les jours et dans son emploi, s’est pris à visualiser 25 ans, à visualiser 1400€ à rembourser, à visualiser les incertitudes liées à la propriété, et s’est surtout mis à comprendre qu’un tel achat, au moins sur le principe, voudrait dire que oui, on se projette à Paris sur 28 ans, jusque 53 ans.
Si notre offre avait été acceptée, peut être que notre décision, tout comme cet article, n’auraient pas existés. Voilà à quoi tiennent de si grandes décisions de vies.
Au lieu de cela, à partir de ce déclic, Jeremy a annoncé à Claudia que c’était sur, ils partiraient avant ses 30 ans, le 8 Avril 2020, qu’il ne resterait pas plus longtemps à Paris, même avec un joli poste, même avec une voiture de fonction ou un salaire augmenté.
On tient à préciser, c’est important pour nous, qu’on ne critique absolument pas les personnes qui font le choix d’une vie parisienne, ou d’un ordre établi en y trouvant leur bonheur, bien au contraire, on admire les gens qui font ce choix et qui sont épanouis dans cette vie là, simplement on ne sentait pas les épaules ni l’envie de le faire, on avait l’impression qu’à terme, on se bridait, pour vivre une vie qui aurait rendu heureux les autres pour nous mais sans doute pas nous justement.


Et puis, il y a tellement à voir, tellement à découvrir, et on a beaucoup de chance, on en est conscients, de pouvoir se dire que si tout se passe mal, on pourra rentrer en France, trouver des replis provisoires chez nos parents, retrouver un emploi, bref, on a pas d’excuses, Jeremy en a cherché pendant longtemps, aussi parce qu’il voulait prouver qu’il pouvait travailler et avoir un vrai rôle dans une grande entreprise francaise, mais finalement, on a réalisé qu’on était sur la meme longueur d’ondes, que ce n’était pas d’amasser de l’argent, d’acheter ou bien de devenir parisiens de longue date qui nous interessait, et qu’on preferait perdre en confort et perdre en stabilité, pour gagner en inedit, en rencontres, en richesse interieure et en vie, tout simplement.
Un soutien de nos familles infaillible et un départ comme une évidence absolue
Depuis que nous avons annoncé sur les reseaux qu’en Avril 2020 que nous quitterons nos deux emplois et nos vies à Paris pour partir en Tour du Monde, nous avons recu énormément de retours (MERCI !), de questions, de jugements parfois (aucun problème, on aime échanger) et beaucoup concernaient les craintes liées à la réaction des familles.
On ne peut absolument pas être légitimes pour répondre à ces craintes, car nos familles ont toujours su que nous repartirions, et ont surtout toujours pousser dans un seul sens, celui de notre épanouissement.
Jamais les parents de Jeremy ne lui ont dit qu’il fallait devenir cadre et travailler 30 ans à Paris, mais ils l’ont supporté dans sa dernière année d’études, l’ont félicité quand il est entré chez Bouygues, en lui repetant toutefois que ce poste, cette vie, n’étaient pas figés, et que si il voulait changer, il pouvait le faire, qu’ils comprendraient et seraient à ses côtés si besoin.
Même son de cloche chez les parents de Claudia, qui ont vécu ses changements de projets avec beaucoup de delicatesse et de compréhension. Quand elle a voulu travailler dans la police, puis dans le Droit, puis ouvrir son restaurant, avant de finalement devenir manager, de tout quitter pour ouvrir un labo de cuisine, pour enfin devenir photographe freelance avant de dire stop à tout pour partir en tour du monde (Oui oui, en 3 ans, cette nana a 7 vies comme les chats), ils ont été à ses côtés tout le temps, en conseillant sans jamais ordonner ou juger.
La famille c’est essentiel, et leur soutien ou leurs jugements joueront pour beaucoup dans votre décision, car ils comptent plus que tout. On espère donc que vous serez compris et entendus autant que les chanceux que nous sommes.
Ce départ en tour du monde est devenu au fil des mois une évidence, car en 3 ans, Paris nous a rongé, la sédentarité nous a couté en termes de forme physique, nous avons pris du poids, le travail de Jeremy lui a énormément couté en termes de santé mentale, le stress s’est matérialisé sous à peu près toutes ses formes, perte de cheveux, problèmes de peau, vraies incertitudes quant à son quotidien, son utilité, la banalité de ses semaines.
Bref, grâce à nos familles, et parce qu’on a la chance d’avoir toujours eu en ligne de mire, à 2, cet objectif, nous avons décidé en Juillet 2019, que nous partirions en Tour du Monde en Avril 2020, et qu’on quitterait tout, nos emplois, nos meubles, nos proches, nos avantages, nos habitudes, pour voir le monde, pendant 1 an, 2 ans, 5 ans, autant que nos revenus le permettront.
2019-2020, 8 mois pour tout organiser
D’abord, il y a eu l’excitation, reserver le premier billet, pour se forcer presque à ne plus reculer. En parler autour de nous, aux gens qui comptent, pas pour avoir leur aval, mais pour s’engager, et ne plus pouvoir reculer. Car la decision de partir est difficile, et un volte face est vite arrivé, on ne voulait plus changer d’avis, on ne voulait plus se donner encore des pretextes pour remettre à l’année suivante.
Ensuite, il y a eu le constat de voir qu’un tour du monde, ca se prépare, sur son temps libre, après le travail quand on rentre à 20h, le WE quand on aimerait bien se reposer, bref sur à peu près tout son temps libre.


On a cherché nos pays, on a choisi nos pays, on a choisi nos dates, on a mis les deux en relation, on a tout rechangé parce que ca collait pas, on a regardé les demarches administratives, on a pris peur, mais on a pas reculé. Aujourd’hui, il nous reste 5 mois avant le départ, on ne saurait pas dire si on est dans les temps ou en retard, mais y’a deux choses certaines :
- On est pas en avance, oh non.
- Plus la date approche, plus on est excités, et plus on est inquiets de pas être prêt, tu connais les haribo sweet & sour, c’est nous en ce moment, un coup on a hâte, un coup on flippe.
On va essayer de vous faire un article sur les préparatifs du tour du monde et un autre sur notre itinéraire, mais cet article d’annonce était plutôt là pour vous retracer le cheminement de ce projet, comment il a grandi, comment il est devenu comme une évidence pour nous et comment aujourd’hui il arrive très tres vite.
Bref, on part en tour du monde, pourquoi pas toi ?
Dans 6 mois, on sera dans un avion, en direction de notre première étape de tour du monde, pourquoi nous on y arrive et beaucoup ne parviennent pas à franchir le pas ?
Première évidence, on est meilleurs que personne, on fait rien de mieux, rien. C’est meme plus facile pour nous que pour beaucoup d’autres, on a aucune obligation financière, on a pas d’enfants, on a pas d’animaux, nos familles sont compréhensives, et on s’est donné les moyens financiers de pouvoir être auto suffisants, on l’espère le plus souvent possible, c’est peut être la seule chose pour laquelle le mérite nous revient, on a essayé d’économiser, de bosser un peu plus, de faire des extras pour Claudia, et si on avait vraiment eu envie on aurait aussi pu faire attention à nos dépenses parisiennes pour économiser encore plus.
Deuxième évidence, on a trouvé des excuses pendant longtemps, peut être que vous faites pareil, et c’est normal, la société, les anciens, l’usage, veut que la vie soit basée sur un modèle stable et identique ou presque pour tous, mais qui décide pour vous ? Qui va vivre votre vie ? C’est ni le système, ni votre grand père, ni votre chef, c’est vous. C’est à toi seul de choisir de quoi tu veux que ta vie soit faite, et si elle doit être faite de tour du monde, alors elle sera faite de tour du monde.


Au départ, on avait tendance à dire qu’un enfant pouvait limiter cette liberté de choix, et puis on a vu tellement de couples partir en tour du monde avec un enfant, on a vu tellement de monde mettre leur maison en location, la proposer en home exchange pour se voir proposer en retour des habitations aux 4 coins du monde. Bref, il y a beaucoup de pretextes, mais peu d’excuses valables, c’est franchir le pas qui est difficile, c’est cette décision qui est difficile, mais absolument pas les raisons qu’on évoque tous, la seule raison importante, c’est celle d’être prêt dans sa tete, être prêt à s’éloigner de tout le monde, être prêt à perdre du confort, une carrière, un revenu, pour faire ce qu’on a envie de faire coute que coute, c’est ce doute la seule raison, le reste c’est matériel, c’est pas que ca existe pas, c’est qu’il faut être prêt à le sacrifier pour vivre la vie qu’on a envie, on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, avec chaque choix vient des conséquences positives et des conséquences négatives, l’important se trouve dans l’équilibre final, gagneras tu plus que tu ne perdras ? Si oui, qu’est ce qui te retient ?
On a mis du temps, les éléments déclencheurs sont venus de nulle part comme des signes, mais ca y est on part en Tour du Monde, on ne regrettera pas, ni notre vie parisienne et ses bons côtés, ni nos avantages et nos salaires, ni notre confort, ni notre joli appartement, des choses nous manqueront, nos familles nous manqueront, mais aujourd’hui les technologies réduisent considérablement ce manque, et pour le reste, c’est un choix assumé, on ne regrettera pas c’est décidé.
Un article un peu différent, très long mais qu’on espère vous être utile, si vous avez des questions, des appréhensions, des commentaires, vous pouvez les faire ici, sur les reseaux en message privé, par l’onglet contact du site, bref où vous voulez, on sera très heureux d’échanger avec vous sur toute notre reflexion personnelle et sur votre situation.
On y retourne, le programme de la Mongolie est sur le feu là !
L’aventure reprend, ou continue c’est comme on veut…
Jérémy & Claudia
Merci pour cet article et votre authenticité, transparence. Ça me donne beaucoup à réfléchir au final votre article car depuis que je suis rentrée de mon tour en Amérique du Sud – et aussi accessoirement de mon PVT canadien – je suis prise entre le sentiment d’ancrage, de stabilité, et l’envie de repartir et continuer ma vie de nomade. Le PVT australien, j’y pense depuis un moment (surtout que j’ai passé les 31 ans donc j’ai plus que cette option avec l’argentine ), je l’avais même pris en novembre 2018 pensant partir début 2019 puis j’ai finalement préférée partir en Amérique du Sud. Il s’est expiré en novembre dernier mais j’ai appris que je pouvais le redemander puisque je n’avais pas activé le précédent. J’ai fais des études aussi mais je suis un peu comme Claudia, j’ai eu 7 vies! Du coup, j’me dis (ou la société me chuchote) qu’à la trentaine je devrais penser à avoir une situation stable, construire « une vie », suivre le moule et faire en sorte que mes études aient servies à quelque chose. Mais au final, en vous lisant, je me rends compte que je n’ai rien à prouver et surtout pas à mon égo. Je suis dans les recherches d’emplois en ce moment et le fait de me visualiser dans un bureau me donne de l’urticaire et des angoisses. Je pense que votre article n’est pas sur mon chemin par hasard, surtout depuis hier où je suis en pleine remise en question En tout cas, je suivrai de très près votre nouvelle aventure et je suis sincèrement heureuse pour vous. La vie passe si vite
Lola,
Dans le process de publication de cet article il y a eu une longue hésitation, on s’est demandés quelle était notre légitimité à publier cette espèce de confession qui ne parlerait sans doute pas à grand monde car elle est très personnelle.
Au final, par ton message et par tous les retours qu’on a recu sur Instagram, on se rend compte que cette situation personnelle est en fait vécue par beaucoup d’entre nous, de cette génération de trentenaires qui ne sait pas choisir, qui ne condamne pas l’idée de se stabiliser, mais qui comprend rapidement aussi, grâce à des voyages précédents, que de pas voir le monde fait ressentir un profond sentiment d’immobilisme qui décontenance et fait même par moment ne pas apprécier les jolis moments qu’on peut pas à Paris pour nous par exemple.
On a vécu au Canada 1 an pendant nos études, on a beaucoup aimé les gens et le pays, et ce sont les canadiens qui ont en partie fait qu’on a réalisé à quel point les gens du monde peuvent être ouverts.
On a adoré completement notre WHV en Australie, on a rencontré des gens formidables et surtout on a vécu un truc hors du commun, hors du temps, on ne connait pas ta vie ni ta situation mais on ne peut que te pousser à y aller, à essayer, l’Australie a quelque chose de tellement lointain, de tellement insulaire, c’est unique.
J’ai traversé la meme phase que toi, et tu veux savoir, meme pire, en rentrant de mon année en Australie et alors que j’abais déjà mon M2 universitaire en poche, je suis entré en école de commerce pour faire un bac+6, année à 18K€, argent de mes parents, tu imagines derriere le processus de culpabilité quand tu entres dans un grand groupe et que tu te dis oui ok, je suis fier, ils sont fiers, je participe à l’effort francais, mais so what? et là c’est chaud…
On ne te pousse à rien in fine, on a pas cet egocentrisme de penser que notre choix peut influer le tien, mais on espère qu’il contribue à ta reflexion globale en tout cas, et surtout que tu feras un choix qui te rendra heureuse et épanouie, car ca, la société s’en fout…
Jeremy & Claudia
Pour le coup ça donne envie de franchir le pas à son tour
Hello Manue,
Oui ben finis ton stage avant sinon ca va être de notre faute ^^ !
Love u
Moi je suis impressionnée par votre courage pour un voyage comme celui ci ! 😀
Je vous souhaite que du bonheur et de la réussite ! Mettez nous en plein les yeux 😉
Hello Marine,
Merci de ton retour (et à nouveau de ta présence par ici!) 🙂
On ne sait pas si on a du courage, on n’a pas cette prétention là car on a beaucoup de chance de pouvoir faire ces choix là, mais en tout cas on a eu à choisir de faire quelques sacrifices et on est presque surs qu’on ne le regrettera pas…
Claudia & Jeremy
Super article qui nous en apprend plus sur vous et moi je dis chapeau car je trouve cela très courageux! J’ai hâte de suivre vos aventures et quel enrichissement de dingue ce voyage va vous apporter! 🙂
Hello Claudia,
C’est vrai que sur les réseaux on pense parfois connaitre les gens alors que finalement c’est peut être au travers de ce genre d’article qu’on en dit un peu plus sur nous et sur la démarche qui nous a mené jusque cette décision radicale et importante.
En même temps on sait aussi que c’est là que le blog fait une différence, le terrain d’expression est plus libre et surtout plus large.
Merci de ton passage et de tes encouragements,
A bientot,
Claudia & Jeremy
Bravo pour votre décision, on se reconnait tellement dans vos propos, on a eu le même déclic en juin 2018 et depuis on économise sans relâche pour vivre notre rêve !! On a hâte que la période actuelle passe pour pouvoir repartir au Sri Lanka, reprendre notre tour du monde là où il s’est arrêté 😉 Bises à vous deux et bon tour du monde également, qui sait on se rencontrera peut-être sur la route 😀
Merci beaucoup ! On sait qu’on a de la chance de pouvoir le faire et on est conscients de ce privilège alors on en profite, surtout depuis qu’on a realisé qu’ici on vit mais on se meurt aussi un peu à l’intérieur, en surface tout va bien et on aime notre vie parisienne, mais en meme temps il manque quelquechose, qu’on ne trouve pas ici, qu’on trouvera peut être pas en tour du monde, mais au moins on se donne le droit de savoir et de voir ! Et oui ca serait cool que de pouvoir se croiser quelquepart au bout du monde !