Un dimanche, en sortant de notre première séance à la salle de sport Paris, que nous avons partagé avec Gaëlle (Smoothie Bikini), nous nous sommes mis à la recherche d’un brunch qui sortirait un peu de ce qui devient la norme à Paris.

On cherchait donc un endroit qui nous permette d’avoir à la carte des choses un peu différentes de l’avocado toast et des pancakes, qu’on adore, mais qui sont parfois un peu redondants.

En regardant les photos des différents lieux populaires sur IG, nous avons tout de suite eu un feeling particulier avec Hardware Societe, qui propose un mélange entre brunch classique, plats recherchés type brasserie, et quelques spécialités australiennes, pays d’origine des deux créateurs du lieu, et accessoirement pays auquel nous sommes évidemment très attachés. 

Les brunchs sans réservation, réalité parisienne

Lorsque nous brunchons à Paris, nous avons pris l’habitude d’arriver avant l’heure de pointe, et nous nous présentons généralement devant les enseignes en avance, en prenant ensuite notre temps pour déguster sans avoir à faire la queue 1h dehors.

Car oui, bruncher à Paris peut être un défi ; Un grand nombre de cafés et restaurants ne prennent pas de résa, un peu comme à Pink Mamma, et c’est donc la loi du premier arrivé premier servi qui prime, sauf qu’à la différence de Pink Mamma ou d’autres, les cafés sont pour certains très petits, quelques places assises seulement, tant est si bien que même en arrivant en avance il faut souvent attendre une quinzaine de minutes pour avoir une table disponible.

Hardware est de taille correcte, une quarantaine de places assises, mais Hardware est aussi très bien placé, puisqu’il suffit de regarder par la fenêtre pour voir le Sacré cœur faire le beau devant nos yeux. Surtout, Hardware est très réputé, les parisiens s’y donnent RDV pour bruncher avant d’aller se balader dans Montmartre. Ajoutez à ces connaisseurs, des gens qui visitent et s’arrêtent par curiosité après avoir vu une file d’attente naître devant le restaurant et vous comprenez rapidement que les 40 places ne peuvent pas contenir l’engouement autour de ce lieu.

Le problème, c’est que pour une fois, parce que nous étions sortis tard du sport, nous n’avons pas pu nous rendre sur place en avance, et que nous sommes arrivés à la pire heure possible, midi pile !

Au virage, Gaëlle fait les gros yeux en apercevant la longue ligne qui s’est formée devant le restaurant, pas moins de 30 personnes attendent avant nous, nous allons devoir faire preuve de patience en luttant contre notre faim.

Le restaurant a tourné à plein régime pendant tout le service, avec pour preuve, la fermeture de la ligne à 14h30 pour permettre la fermeture du restaurant à 16h30, de quoi se demander si ils n’auraient pas intérêt à ouvrir encore plus tard ?

Si vous décidez d’aller goûter aux plats de Hardware Societe, arrivez donc en avance, on a testé l’attente de plus de 1h, c’est quand même long à la fin.

Mais alors, on mange quoi à Hardware ?

A hardware, vous avec évidemment une carte de boissons, assez large, avec notamment tout un tas de cafés à l’australienne, du chai latte maison, du chocolat chaud, et également des boissons alcoolisées, bière, vins etc (pas toujours le cas dans les cafés parisiens), de quoi satisfaire à peu près toutes les envies.

Vous avez ensuite deux cartes, difficiles à catégoriser, sur lesquelles vous retrouvez des plats sucrés type brunch, des plats salés type brunch, des plats salés type brasserie/resto, et également des viennoiseries et des gâteaux du jour, bref il y a de quoi faire avec pas moins de 20 items au total

Le premier réflexe de Monsieur est d’aller voir en vitrine les pâtisseries et viennoiseries du jour : Croissants et pains au chocolat, Brownie GF, Banana bread (déjà épuisé !), Carrot Cake et Cheese cake, des classiques efficaces si ils sont bien réalisés. Et puis, les classiques, ça permet de comparer d’un endroit à l’autre !

Il est amusant de voir qu’alors que tout nous donne envie, les choix sont pourtant très rapides, guidés par la faim de tous.

Si la gente féminine a choisi d’orienter son lunch sur une version exclusivement salée, Monsieur a pris la direction du sucré.

Gaëlle et Claudia se partageront une mozzarella buffala et ses œufs, en plus de leurs plats respectifs, un tartare de saumon et son mille feuille pour Gaëlle, un œuf cocotte saint jacques pour Claudia

De son coté, Jérémy opte pour une part de carrot cake, un chocolat liegois, et une brioche perdue.

La petite coquille gustative, la cuisson des œufs

Les boissons commandées (chai latte maison, verre de vin et chocolat liégeois) arrivent vite, le vin et le chai donnent satisfaction, le chocolat liégeois (5€) manque un peu de saveur, la glace vanille emporte le reste, dommage car ça changeait du chocolat chaud classique.

Le carrot cake (4.50€) est un petit bijou gustatif, ni moelleux ni sec, la texture est originale et douce, le glacage est un délice, les petits raisins apportent du peps par touches, sans doute pas loin du haut de notre classement si on devait choisir un carrot cake à déguster dans Paris.

Le pain perdu (13.5€) est également une parfaite réussite, le mélange des saveurs est réfléchi, la pannacota dulche de leche vient contrer l’amertume des oranges, le tout repose sur un pain perdu bien cuit et caramélisé sur les tranches et toujours moelleux au centre, ça se mange sans faim, on en redemande des comme ça !

Pour info, la version pain perdu du jour avait elle aussi l’air délicieuse, avec une panna cota pistache et des framboises…

L’assiette autour du saumon (17,50€) semble avoir plu à Gaëlle, qui n’a rien eu à redire sur son plat.

La mozzarella (14,50€)  est assez neutre, elle manque de crémeux, et les œufs servis avec ne sont pas vraiment coulants, légèrement trop cuits, oui on voulait notre boomerang instagram on avoue, mais sans rire c’est dommage car l’œuf coulant c’est ce qu’on aime avoir dans un restaurant, parce que c’est cool et que c’est bon…

La cocotte (14,50€) a eu peur du renard et arrivera en retard, enfin elle est tombée en cuisine, et nous est refaite dans la foulée, et proposée une dizaine de minutes après les premiers plats.

A la dégustation, l’ensemble est bon, et si au départ la cocotte semble petite, Claudia comprend rapidement qu’elle est suffisante. Nouvelle petite erreur de cuisson sur les œufs, différente pour les deux œufs dans la cocotte, avec un pour lequel le cœur est coulant, et les contours un peu trop cuits, on se répète mais dommage.

En gourmand, ou plutôt en ogre pour le coup, Monsieur se rappelle aux souvenirs de notre passé Australien, et commande le chicken Parmigiana (18€) et ses frites maison. Aucune fausse note, le poulet est bon, la panure et ses herbes sont de qualité, et nous sommes tous d’accord pour dire que les frites sont très réussies.

Nous sommes plutôt satisfaits de notre repas, le sucré était succulent, le salé plutôt bien dans l’ensemble dommage que quelques cuissons aient terni l’ensemble, d’autant plus que les prix sont assez élevés (une habitude à Paris).

Nous payons à 2 67,50€, en gardant en tête que nous avons tous pris une boisson, que les filles ont pris 1 plat et demi chacune, et que Jérémy a pris un plat sucré un plat salé, un cake et une boisson… comptez environ 20-25€ par personne dans un cas un peu plus classique.

A tester donc, en arrivant en avance, vous pouvez foncer sur le sucré, et vous perdre dans le grand choix de salé.

L’aventure culinaire continue !

Les amoureux voyageux, et Gaelle !


Claudia & Jeremy - Amoureux Voyageux

On se balade, on grignote, on photographie et puis on vous raconte !

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